L’objectif d’une méthode d’analyse des actions est de pouvoir déterminer comment un investissement va se comporter à l’avenir et s’il peut vous convenir en fonction de votre style de trading, de votre capital, de votre horizon de placement et de votre appétit pour le risque.
En choisissant un style d’analyse des actions, vous pourrez plus facilement sélectionner l’action avec le plus grand potentiel de croissance, trouver le meilleur prix d’entrée/de sortie, choisir le meilleur horizon d’investissement ou encore déterminer le rôle que cet investissement va jouer dans l’optimisation et la diversification de votre portefeuille global.
En matière de trading et d’investissement, il n’existe pas de recette unique. Tout comme il existe de nombreux types d’investisseurs avec des styles, des objectifs et des horizons de placement différents, il existe plusieurs façons de sélectionner les titres sur lesquels investir. Découvrez dans cet article l’approche bottom-up pour optimiser vos choix d’investissement sur le marché des actions !
Comment fonctionne l’approche bottom-up ?
L’approche bottom up, aussi appelée approche ascendante, se concentre d’abord sur l’analyse des fondamentaux d’une entreprise pour déterminer si elle vaut le coup de s’y intéresser. Ce n’est qu’ensuite que cette approche va prendre d’autres critères en compte comme le secteur dans lequel la société évolue, le climat des affaires ou encore le cycle économique actuel.
Puisque la stratégie ascendante se concentre sur des titres individuels plutôt que sur les mouvements globaux du marché ou les perspectives d’industries particulières, elle considère donc que les entreprises individuelles peuvent enregistrer de bons résultats même si elles évoluent dans un secteur ou une industrie qui n’est pas très florissante. Cela implique donc de se familiariser avec les entreprises ciblées pour mieux comprendre leur potentiel.
Quelles sont les informations les plus importantes que les investisseurs doivent connaître sur une entreprise avant d’investir dans ses actions ?
- produits et services proposés
- stabilité financière
- ratios financiers (ratio de distribution des dividendes, ratio dettes/fonds, retour sur investissement des flux de trésorerie, BPA, ratio P/E, valeur comptable par action, valeur nette de l’actif par action…)
- stratégie commerciale et business model
- avantage compétitif
- projets de développement
- valeurs et stratégie de la direction
Conclusion – Pourquoi utiliser l’approche bottom-up?
Un investisseur utilisant l’approche bottom-up ne tient pas compte des conditions sectorielles et économiques générales, car il se concentre plutôt sur les actions en elles-mêmes en prenant en compte ses caractéristiques individuelles et ses perspectives de croissance.
L’un des risques de cette approche est donc d’avoir un portefeuille peu diversifié, ou en tout cas moins diversifié que les investisseurs qui prennent en compte les secteurs dans leurs analyses comme avec l’approche top-down.
Les investisseurs suivant la technique de l’analyse ascendante utilisent généralement des stratégies sur le long terme de type « buy and hold » (acheter et conserver) en s’appuyant davantage sur l’analyse fondamentale. Ce type d’analyse permet en effet aux investisseurs d’avoir une connaissance approfondie d’une entreprise et de son potentiel de croissance dans le temps.
Avec la méthode bottom-up, il est possible de cibler différents type d’actions en fonction de votre appétit pour le risque et de votre stratégie. Pour vous faciliter le travail, vous pouvez utiliser des filtres avec différents types de facteurs via un screener d’actions.
Parmi les critères les plus utilisés, vous retrouverez la taille de l’entreprise (blue chips, mid caps, small caps, penny stocks), le type de valorisation des entreprises (actions de croissance vs actions de valeur) ou encore leur sensibilité au cycle économique (actions cycliques vs actions défensives).
En fonction des screeners que vous utilisez, vous pouvez aussi utiliser d’autres critères d’analyse fondamentale comme une classification par niveau de vente, de chiffre d’affaires, de profit ou encore de valorisations.
Aller plus loin
- Quelles sont les principales méthodes d’évaluation d’une entreprise ? – BPI France
- Qu’est-ce que l’analyse fondamentale ? – Royal Bank of Canada
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