Les inquiétudes sur les conséquences des politiques monétaires de plus en plus agressives pour combattre l’inflation galopante dans les économies avancées sur la croissance mondiale ont fortement pesé sur les marchés en ce premier semestre 2022.
De nombreux indicateurs économiques montrent un ralentissement des dépenses de consommation dans le monde, composante principale de la mesure de la croissance (PIB). L’économie américaine s’est par exemple contractée de 1,6 % en rythme annuel au cours des trois premiers mois de l’année 2022.
Au-delà d’un ralentissement économique, de nombreux analystes et investisseurs anticipent même une récession, ce qui fait plonger le cours des indices boursiers…
Pire semestre enregistré pour de nombreux indices boursiers
L’indice phare français a perdu plus de 17 % depuis le début de l’année. Il s’agit du 3e pire semestre de son histoire après celui de 2020 et de 2008. Pour le Dow Jones et le S&P 500, il s’agit du pire semestre jamais enregistré depuis 1962 et 1970 respectivement. Pour le Nasdaq, il s’agit tout simplement de sa plus forte baisse semestrielle pour la période allant de janvier à juin.
Alors que le Nasdaq plus est en baisse de plus de 24 % depuis le début de l’année, le S&P 500 perd plus de 21 % et le Dow Jones plus de 15 %. De plus, Wall Street enregistre sa deuxième baisse trimestrielle consécutive pour la première fois depuis 2015.
Aller plus loin
- Stocks slide to close worst first half in 52 years: S&P 500 plunges 20.6% YTD, 8.4% in June – Yahoo Finance
- L’inflation pèse sur le sentiment de marché – L’Echos.be
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