Bilan HebdomadaireAprès un début du mois de mai gargantuesque au niveau des statistiques économiques, la semaine passée a été beaucoup plus modérée. Cependant, certains chiffres ont retenu notre attention. Nous chercherons, dans cet article, à les interpréter pour nos arbitrages dans nos portefeuilles d’investissement. Voici les chiffres de la semaine dernière.
Ainsi, la semaine n’a vraiment commencé que mercredi avec les chiffres sur l’inflation américaine: les IPC. On ne peut pas dire qu’il y ait eu de véritable surprise puisque le consensus a été quasiment parfaitement respecté. Une fois n’est pas coutume. Pour les statistiques des prix à la production de jeudi dernier, même constat: l’IPP a légèrement augmenté comme prévu. Si on voit bien que l’inflation se réduit mois après mois, on ne peut pas dire que ce soit à un rythme très rapide. Encore un élément qui confirme notre position dans ces colonnes, le bottom ne sera pas à 2% dans les mois qui viennent. Il semble de plus en plus évident que 3 à 4 % d’inflation soit un plancher difficile à enfoncer aux Etats Unis. Pourtant ce n’est pas faute d’employer les grands moyens.
En effet, la FED possède, dans sa caisse à outils, une quantité importante de possibilités pour agir sur cette inflation trop élevée. Il en existe deux principales. La première très connue est l’application d’une hausse des taux directeurs. Une banque centrale peut donc augmenter les taux d’intérêt qu’elle facture aux banques commerciales pour les prêts interbancaires. Cela rend le crédit plus coûteux, incitant les banques commerciales (celles que l’on connaît dans nos rues) à emprunter moins d’argent et à limiter la création de crédit. Par conséquent, une réduction de l’activité économique est rapidement constatée dans la zone économique concernée. L’idée est de faire baisser l’inflation en provoquant un ralentissement économique voire même une récession car ces périodes “moroses” ont tendance à faire baisser les prix sur les marchés.
La deuxième possibilité la plus importante est le “Quantitative Tightening”. Le terme « Quantitative Tightening » ou “QT” (resserrement quantitatif) fait référence à une politique monétaire adoptée par les banques centrales pour réduire la quantité d’argent en circulation dans l’économie. Contrairement à l’assouplissement quantitatif (quantitative easing), qui consiste à injecter de l’argent dans l’économie, le resserrement quantitatif vise à retirer de l’argent du système.
Ainsi, le « QT » se produit lorsque la banque centrale commence à vendre ou à réduire les actifs financiers qu’elle détient sur son bilan. Ces actifs sont généralement composés d’obligations gouvernementales, de titres adossés à des créances hypothécaires ou d’autres titres acquis lors de politiques d’assouplissement quantitatif antérieures. En vendant ces actifs, la banque centrale retire de la monnaie du système financier, ce qui réduit la liquidité disponible sur le marché. Cette action peut potentiellement entraîner une hausse des taux d’intérêt, car une offre de monnaie réduite rend l’emprunt plus coûteux car plus rare.
L’objectif du « Quantitative Tightening » est bien évidemment de freiner l’inflation en stoppant une expansion de la masse monétaire. Je dirais même en l’inversant. Il est important de noter que le resserrement quantitatif a également des effets sur l’économie, notamment en ralentissant la croissance économique par la réduction d’offre de crédit peu cher. Il provoque aussi des ajustements sur les marchés financiers. Et on l’a bien vu en 2022 avec toutes ses bulles qui ont dégonflé rapidement et parfois violemment.
Ainsi, la semaine n’a vraiment commencé que mercredi avec les chiffres sur l’inflation américaine: les IPC. On ne peut pas dire qu’il y ait eu de véritable surprise puisque le consensus a été quasiment parfaitement respecté. Une fois n’est pas coutume. Pour les statistiques des prix à la production de jeudi dernier, même constat: l’IPP a légèrement augmenté comme prévu. Si on voit bien que l’inflation se réduit mois après mois, on ne peut pas dire que ce soit à un rythme très rapide. Encore un élément qui confirme notre position dans ces colonnes, le bottom ne sera pas à 2% dans les mois qui viennent. Il semble de plus en plus évident que 3 à 4 % d’inflation soit un plancher difficile à enfoncer aux Etats Unis. Pourtant ce n’est pas faute d’employer les grands moyens.
En effet, la FED possède, dans sa caisse à outils, une quantité importante de possibilités pour agir sur cette inflation trop élevée. Il en existe deux principales. La première très connue est l’application d’une hausse des taux directeurs. Une banque centrale peut donc augmenter les taux d’intérêt qu’elle facture aux banques commerciales pour les prêts interbancaires. Cela rend le crédit plus coûteux, incitant les banques commerciales (celles que l’on connaît dans nos rues) à emprunter moins d’argent et à limiter la création de crédit. Par conséquent, une réduction de l’activité économique est rapidement constatée dans la zone économique concernée. L’idée est de faire baisser l’inflation en provoquant un ralentissement économique voire même une récession car ces périodes “moroses” ont tendance à faire baisser les prix sur les marchés.
La deuxième possibilité la plus importante est le “Quantitative Tightening”. Le terme « Quantitative Tightening » ou “QT” (resserrement quantitatif) fait référence à une politique monétaire adoptée par les banques centrales pour réduire la quantité d’argent en circulation dans l’économie. Contrairement à l’assouplissement quantitatif (quantitative easing), qui consiste à injecter de l’argent dans l’économie, le resserrement quantitatif vise à retirer de l’argent du système.
Ainsi, le « QT » se produit lorsque la banque centrale commence à vendre ou à réduire les actifs financiers qu’elle détient sur son bilan. Ces actifs sont généralement composés d’obligations gouvernementales, de titres adossés à des créances hypothécaires ou d’autres titres acquis lors de politiques d’assouplissement quantitatif antérieures. En vendant ces actifs, la banque centrale retire de la monnaie du système financier, ce qui réduit la liquidité disponible sur le marché. Cette action peut potentiellement entraîner une hausse des taux d’intérêt, car une offre de monnaie réduite rend l’emprunt plus coûteux car plus rare.
L’objectif du « Quantitative Tightening » est bien évidemment de freiner l’inflation en stoppant une expansion de la masse monétaire. Je dirais même en l’inversant. Il est important de noter que le resserrement quantitatif a également des effets sur l’économie, notamment en ralentissant la croissance économique par la réduction d’offre de crédit peu cher. Il provoque aussi des ajustements sur les marchés financiers. Et on l’a bien vu en 2022 avec toutes ses bulles qui ont dégonflé rapidement et parfois violemment.
Eh oui, rarissime, ce lundi ne contient aucune statistique importante. C’est donc seulement mardi que des statistiques éparses animeront le début de semaine. L’indice ZEW en Allemagne, les chiffres de la production chinoise, les ventes au détail aux Etats-Unis ainsi que l’inflation au Canada émailleront cette journée.
C’est mercredi à 11h (heure de paris) que l’inflation sur la Zone Euro tombera. On attend une légère remontée de l’IPC. On sera donc très attentif à une erreur éventuelle du consensus et à la réaction que cela provoquera sur les marchés si tel est le cas.
Vous aurez noté les discours à répétition de Christine LAGARDE, présidente de la Banque Centrale Européenne, ces mardi, jeudi et vendredi. Attention, elle est coutumière de propos parfois perturbateurs pour les marchés.
Lors de la fin de semaine, il faudra être attentif à l’indice manufacturier de la Fed de Philadelphie. Il faudra aussi garder un œil attentif sur les statistiques des ventes de logements existants du côté de l’Oncle Sam. Et comme vous l’avez remarqué, on terminera la semaine avec des discours des banquiers centraux. Eh oui, pas de pont de l’Ascension pour les marchés financiers.
Bonne semaine macroéconomique à tous.