Alors que l’indice S&P 500 a atteint un nouveau plus bas en deux ans hier, notamment un cours à cause des propos des différents responsables de la Fed concernant les futures hausses de taux d’intérêt, la majorité des indices boursiers de la région Asie Pacifique ont perdu plus de 2 %.
Graphique journalier des indices Hang Seng et Nikkei 225 – Source : ActivTrader
Par ailleurs, le Yuan off-shore et on-shore chinois a atteint son plus bas niveau depuis 2008 en baissant de 385 pips à 7,1107 contre le dollar américain mercredi, d’après les données du Système d’échange de devises de la Chine.
Pour rappel, chaque jour de négociation sur le marché au comptant des devises étrangères en Chine, la valeur du yuan est autorisée à fluctuer par rapport au taux de parité central jusqu’à 2 % dans chaque sens.
La Roupie Indienne a également atteint un nouveau plus bas, suite à la chute de la livre sterling, au renforcement du dollar américain et aux craintes grandissantes d’un resserrement de politique monétaire plus agressif en Inde.
La devise indienne a atteint un plus bas à 81,940 par dollar américain. Le billet vert s’est renforcé de près de 10 % par rapport à la roupie indienne depuis début 2022.
La pression sur le Yuan chinois pourrait diminuer avec l’intervention de certaines banques
La monnaie locale a été mise sous pression en raison d’un ralentissement de l’économie nationale, notamment avec la politique « zéro Covid », ainsi que des sorties de fonds des portefeuilles étrangers. Cette dépréciation s’est d’ailleurs accélérée depuis le mois d’août pendant lequel la PBOC a abaissé son taux d’intérêt. Ce mouvement va en effet à l’encontre des autres banques centrales dans le monde qui augmentent actuellement leurs taux d’intérêt pour lutter contre la forte inflation.
Dans le but de guider et de protéger la monnaie chinoise qui se déprécie rapidement, les autorités monétaires chinoises auraient poussé les banques locales à remettre en service un mécanisme de fixation du yuan abandonné il y a deux ans, d’après CNBC.