Alors qu’il a perdu plus de 10 % depuis le début de l’année, le CAC 40 termine en légère hausse sur le mois (+ 0,64 %). Grâce au rally observé la semaine dernière, permettant à Wall Street de mettre fin à une longue série de pertes hebdomadaires, le S&P 500 et le Dow ont réussi à terminer le mois dans le vert sur un très léger gain. Cependant, le Nasdaq a perdu un peu plus de 2 %.
La volatilité a été importante sur les marchés boursiers, les faisant bouger au gré des chiffres de l’inflation et des discours de politique monétaire de banquiers centraux.
Nous avons tous entendu l’adage boursier « sell in may and go away » (vendez en mai et partez), qui renvoie à l’idée de saisonnalité de la performance des marchés financiers, notamment les marchés des indices.
La période de six mois la plus performante de l’année s’étend en moyenne de novembre à avril. Par conséquent, les investisseurs évitent généralement de s’exposer aux marchés entre mai et novembre, d’où l’expression « sell in May and go away ».
Depuis 1990, l’indice S&P 500, par exemple, a enregistré un gain annuel d’environ 2 % de mai à octobre, contre environ 7 % de novembre à avril (sauf en 2020 à cause de la pandémie de coronavirus).
À quoi s’attendre cette année et la suivante ? Vont-elles être éclipsées par des préoccupations plus importantes ? La hausse de l’inflation et le resserrement des politiques monétaires dans le monde feront-ils la différence ?
Peut-être qu’au lieu d’éviter complètement les marchés pendant cette période, vous devriez adopter une approche de rotation sectorielle pour profiter au mieux du nouvel environnement macro-économique.
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Aller plus loin
- La France se débat avec une inflation à 5,2 % et une activité économique en berne – Les Echos Economie
- Sell in May and Go Away Definition – Investopedia
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