Inspirez le loup de Wall Street qui est en vous en parcourant les plus importants trades jamais réalisées.
10. Jesse Livermore – Position courte sur les marchés américains pour un profit de 100 000 000 $ (1929)
Passé maître dans l’art de shorter le marché (prendre des positions courtes ou de vente à découvert) après avoir vendu à découvert l’entreprise Union Pacific peu avant le tremblement de terre de San Francisco en 1906, le génie financier Jesse Livermore prend une position courte en 1929 qui lui fera gagner 100 000 000 $ !
Considérant que les actions étaient devenues beaucoup trop chères et trop volatiles à cause de la hausse de la spéculation sur ce marché, Jesse Livermore a vendu à découvert le marché participant au crash de Wall Street du 24 octobre 1929.
9. Paul Tudor Jones – Position courte sur les marchés américains pour un profit de 100 000 000 $ (1987)
Début 1987, le gestionnaire de hedge funds Paul Tudor Jones est pessimiste quant à l’évolution de la situation des taux d’intérêt et son impact sur les marchés boursiers. C’est en octobre 1987 que l’analyste anticipe un crash des marchés qu’il considèrent fortement sur-évalués et décide d’en profiter en shortant massivement le marché.
Le marché s’est effondré le lundi 19 octobre 1987 lui donnant le qualificatif de « lundi noir » ou « black Monday ». Le Dow Jones aurait rapidement perdu 508 points, soit une baisse de 22,6 %, et près de 560 milliards de dollars se seraient alors volatilisés. Cette chute des marchés a permis à Paul Tudor Jones de gagner 100 000 000 $.
8. Andy Krieger – Position courte sur le NZD pour un profit de 300 000 000 $ (1987)
Après le lundi noir, Andy Krieger a noté une rotation des investissements des acteurs du marché vers le marché des devises. Il a ainsi pu observer que certaines des devises se redressaient très vite face au dollar américain, devenant rapidement sur-évaluées. Parmi ces devises, le dollar néo-zélandais (NZD), aussi appelé le « Kiwi », sortait du lot.
C’est ainsi que Andy Krieger a massivement shorté le NZD pour des millions de dollars via des options. La position du trader était si importante qu’elle aurait été supérieure à la masse monétaire de la Nouvelle-Zélande et que le gouvernement néo-zélandais se serait mobilisé pour empêcher le mouvement correctif… en vain. Alors que le Kiwi chute de 5 %, la position d’Andy Krieger lui rapporte 300 000 000 $.
7. Louis Bacon – Position longue sur le pétrole et courte sur les actions pour un profit de 86 % (1990)
Alors que Louis Bacon, trader et gestionnaire de fonds reconnu, a aussi profité du lundi noir, ce n’est pas cet événement qui le rend célèbre. Louis Bacon a décidé d’adopter une méthode peu conventionnelle pour profiter des événements macro-économiques : acheter du pétrole et vendre à découvert le marché des actions.
Cette technique lui réussi en 1990 lorsque Saddam Hussein a envahi le Koweït sans que la CIA ne puisse réellement réagir, faisant chuter le marché des actions et fortement augmenter le prix du pétrole. Bien qu’aucun chiffre précis n’ait été communiqué, sa stratégie a permis à son fonds d’investissements de gagner 86 % cette année-là.
6. Jim Chanos – Position courte sur Enron pour un profit de 500 000 000 $ (2001)
Analyste et trader depuis les années 1980, c’est en 2001 que Jim Chanos marque les esprits avec son pari contre la société Enron. Le trader a plutôt une vision pessimiste des marchés comme le montre l’une de ses citations « J’ai vu plus d’actions aller à zéro qu’à l’infini ». Il semble savoir en profiter en ayant un tendance à prévoir l’échec des entreprises plus que leur réussite.
C’est ainsi qu’il a décelé les signaux d’alarme émanant de la gestion comptable et fiscale de l’entreprise américaine du secteur de l’énergie, Enron. On connait tous aujourd’hui le scandale financier entourant la société Enron qui a maquillé ses comptes. Jim Chanos a profité de cette fraude financière en shortant massivement l’entreprise en 2001 lui permettant de gagner 500 000 000 $.
5. George Soros – Position courte sur le GBP pour un profit de 1 000 000 000 $ (1992)
Avec cette position, Georges Soros est connu comme l’homme qui a entraîné la faillite de la Banque d’Angleterre. Alors que l’économie britannique semble bien se porter en 1992, George Soros remarque que l’inflation est bien supérieure à celle de certains autres pays européens. Le pays décide alors de rejoindre le Mécanisme de change en plus de son adhésion au Système Monétaire Européen (SME) pour réduire l’inflation.
En entrant dans le Mécanisme de change, la monnaie britannique est bien trop élevée, ce qui entraîne bientôt le pays à décider de dévaluer sa monnaie pour que la devise se maintienne dans les fluctuations autorisées par le Système Monétaire Européen. C’est en pariant contre la livre sterling à ce moment-là que George Soros est connu pour avoir fait sauter la Banque d’Angleterre en gagnant plus de 1 000 000 000 $.
4. Stanley Druckenmiller – Position longue sur le Deutschmark pour un profit de 1 000 000 000 $ (1992)
Ayant travaillé aux côtés de George Soros et participé au mouvement baissier de la livre sterling, Stanley Druckenmiller évolue déjà dans le monde du trading avec les plus impressionnants investisseurs de l’époque avant de profiter du Deutschmark dans les années 90.
Alors que les marchés étaient pessimistes quant à une possible réunification de l’Allemagne de l’Est et de l’Ouest, le trader trouvait que le mark allemand était vraiment trop déprécié. C’est pourquoi il décide avant la chute du mur de Berlin et la réunification des deux Allemagnes de parier sur le Deutschmark et profite d’énormes profits (gain de plus de 60 %). Il ne s’arrête pas là, puisqu’il prend une autre position sur la devise lorsque George Soros parie contre la livre sterling lui permettant de gagner un total de 1 000 000 000 $.
3. Kyle Bass – Position sur les CDS sur les titres hypothécaires à risque américains pour un profit de 3 000 000 000 $ (2008)
Kyle Bass a intensifié ses recherches lorsqu’il a entendu parlé de ce qu’il se passait sur marché des sub-primes américain. Devant les données accablantes montrant que la plupart des emprunteurs seraient incapables de rembourser leurs prêt, il parie contre le marché.
L’achat de credit default swaps (CDS) sur les titres hypothécaires à risque américains à l’approche de la crise financière lui a permis de gagner 3 000 000 000 $ lorsque la situation économique et financière s’est fortement dégradée aux États-Unis – et ensuite dans le monde.
2. David Tepper – Position achat sur les banques américaines pour un profit de 7 000 000 000 $ (2009)
Alors que le monde continue de subir les conséquences de la crise immobilière, financière et économique de 2007 /2008, l’investisseur David Tepper décide de ne pas faire comme tout le monde en évoluant contre la tendance générale. Comment ? En investissant dans des banques, assurances et autres entreprises américaines du secteur financier.
Alors que le Dow Jones et autres marchés se sont effondrés, certaines banques ont fait faillite alors que d’autres ont été sauvées par l’État. C’est alors que David Tepper veut profiter des prix extrêmement bas de ces actifs et investit massivement dans des banques et autres sociétés financières américaines comme Bank of America, Citigroup ou encore AIG. Ces opérations lui ont rapporté 7 000 000 000 $.
1. John Paulson – Position sur l’effondrement des marchés américains avec la crise des sub-primes pour un profit de 15 000 000 000 $ (2008)
Tout comme Kyle Bass, l’investisseur John Paulson s’est enrichi avec la crise de 2007. Celui que l’on surnomme « Le Sultan de Wall Street » ou « Le Sultan des sub-primes » a lui aussi anticipé l’effondrement du marché immobilier américain en profitant des CDS ou Credit Default Swaps. Ces positions lui rapporteront plus de 15 000 000 000 $.